L’actu du 17 juin 2020 /
Le 11 juin, la Commission européenne a publié son rapport annuel sur l’ « économie bleue », se félicitant d’un secteur qui « se porte bien ». Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce concept coloré ?
En 2020 toutefois, des secteurs clés de cette économie comme le tourisme ou la pêche ont été fortement touchés par la pandémie de covid-19. Le rapport 2021 pourrait donc bien doucher l’optimisme de cette année…
L’économie bleue doit se verdir.
Si elles sont qualifiées de bleues, ces activités économiques ne sont pas toujours très «vertes» : la pêche, le tourisme, l’aquaculture sont souvent accusés de nuire à l’environnement marin et côtier. Même les éoliennes offshore sont critiquées pour leur impact sur la modification des courants océaniques et sur la biodiversité sous-marine.
Pour la première fois, le rapport de la Commission fait état de cette dimension verte. Il constate que la croissance des secteurs de la pêche et de l’aquaculture émet moins de gaz à effet de serre. De même, « le transport maritime s’oriente de plus en plus vers des sources d’énergie bas-carbone ». Pour plusieurs ONGs toutefois, cela ne suffit pas à protéger les écosystèmes océaniques et marins. Elles réclament plus d’investissements dans la protection et des normes de « durabilité » plus contraignantes pour les acteurs.
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