L’actu du 26 avril 2021 /
Quarante dirigeants du monde entier se sont exprimés lors d’un sommet virtuel, organisé les 22 et 23 avril. Parmi eux, les principaux pollueurs de la planète : Chine, Brésil, UE, Inde, US, etc. L’occasion pour l’Union et pour ses partenaires d’afficher des ambitions rehaussées pour le climat.
Répondre à l’appel
Le calendrier était serré pour l’Union européenne. L’enjeu ? Arriver au sommet sur le climat organisé par Joe Biden, le président des Etats-Unis, avec un objectif rehaussé en termes de réduction des gaz à effet de serre. Jusqu’ici, la cible visée par les Vingt-sept était de réduire de 40 % leurs émissions brutes d’ici 2030 (par rapport à 1990). Le 21 avril à cinq heures du matin, après 14 heures d’intenses négociations, parlement européen et Etats membres sont tombés d’accord : l’UE se fixe désormais pour objectif «au moins 55 % de réduction nette de CO2 (après absorption par les sols et les forêts)» pour la fin de la décennie. Sans les absorptions naturelles, cela revient à 52,8 % de réduction brute. Quelques heures plus tard, Joe Biden réunissait les grands de ce monde, dévoilant des ambitions climatiques rehaussées pour son pays. Pas question, pour l’UE, de ne pas avoir sa part d’annonce.
UE et US en tête de la lutte contre le changement climatique
Finalement le Jour de la Terre, 22 avril, n’aura pas été qu’un simple grand raout de communication. Des engagements ont bel et bien été pris. La présidente de la Commission européenne a pu fièrement afficher la nouvelle cible 2030 de sa Loi Climat, fraichement négociée, et ainsi prendre le lead parmi les puissances les plus ambitieuses. Très attendues, les annonces de Washington ne se sont pas fait attendre. Le président américain a promis une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50 à 52 % à la fin de la décennie (par rapport au niveau de 2005). Un objectif équivalant à une baisse de 41 à 43 % par rapport à 1990, année de référence prise par l’UE. À la fin de l’ère Obama, les ambitions américaines se limitaient à une baisse de 26 à 28 % à l’horizon 2025. Joe Biden a ainsi signé le retour de son pays dans la diplomatie climatique, après l’intermède de la présidence Trump qui avait été jusqu’à sortir de l’accord de Paris sur le climat. Pour Joe Biden, qui a réintégré l’accord en février, il en va de « l’impératif économique et moral » de maintenir le réchauffement à « un maximum de 1,5°C ».
Au delà des annonces
Derrière les chiffres qui alimentent les gros titres de la presse, le Sommet a aussi permis de débattre des solutions, des trajectoires pour limiter le réchauffement climatique. Les débats qui se sont tenus deux jours durant ont également abordé les questions de financements « verts », les technologies disponibles, l’innovation ou encore l’impact de ces transitions énergétiques sur l’emploi. L’évènement sonnait comme la répétition générale d’une « année de l’action » dont le grand final sera la Conférence des Nations unis sur le changement climatique (Cop 26) à Glasgow en novembre.
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