L’actu du 15 septembre 2021 /
C’est dans son costume rose vif, symbole de l’optimisme et du dynamisme qu’elle souhaitait insuffler, que la présidente de la Commission européenne s’est présentée devant les eurodéputés mercredi 15 septembre. Pour la deuxième fois depuis son entrée en fonction, Ursula von der Leyen venait délivrer son « discours sur l’état de l’Union ». Un rituel annuel qui nous vient des Etats-Unis. Mais pour l’UE, qu’est ce que cela signifie exactement ?
Incarner l’Union européenne
Depuis le 18ème siècle, les Américains se réunissent chaque année autour de la parole de leur président. Un moment d’union nationale, censée rappeler ce qui fait « l’âme » du pays. En 2010, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, inaugure l’exercice. L’objectif ? Donner un visage à l’Europe, réunir les citoyens autour d’un moment commun. Mais pour ainsi dire aucun média ne les diffuse en direct et très peu en parlent. C’est dans l’hémicycle du Parlement européen à Strasbourg qu’Ursula von der Leyen a exposé sa vision de l’UE. Si le discours n’est pas l’épisode fédérateur qu’espérait le traité de Lisbonne en l’instaurant, il reste un bon indicateur de l’ambition qui meut l’exécutif européen.
Le temps d’un premier bilan
Un peu moins de deux ans après avoir pris les rênes de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a d’abord présenté un premier bilan de son action. Elle s’est notamment félicitée des progrès de la vaccination et de la coordination européenne pour financer le développement de ces vaccins. La présidente est également revenu sur le lancement du Green deal et le paquet de réformes pour rehausser l’ambition climatique, mis sur la table mi-juillet. Contrairement au discours de 2020, le climat n’a donc pas fait l’objet de nouvelles annonces. L’oeil est plutôt tourné vers l’international. La place de l’Europe dans le monde.
Les actions à venir
La présidente a aussi identifié les défis auxquels elle aimerait s’atteler pour la suite de son mandat de cinq ans. Parmi les plus pressant : la réforme de la politique migratoire, une réflexion sur la politique de défense commune ou sur la diplomatie européenne. Elle a aussi annoncé une future législation pour développer « l’autonomie stratégique » de l’Union. En clair, la Commission européenne a identifié plusieurs industries pour lesquelles l’Europe est encore trop dépendante des puissances étrangères. Le secteur des semi-conducteurs par exemple – ces composants électroniques qui se retrouvent dans presque tous les appareils électroniques – feront l’objet d’une initiative particulière pour réimplanter leur production sur le continent.
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