L’actu du 29 juin 2021 /
Plus de quarantaine en Europe avec le certificat ! Les différents pays membres de l’Union testaient déjà la formule depuis quelques semaines. Mais l’accord trouvé fin mai entre les institutions de l’UE, pour mettre en place ce certificat pan-européen, entre officiellement en vigueur au 1er juillet.
A cette date, tout citoyen de l’UE, âgé de plus de 11 ans, aura accès au système de certificat européen sous forme de QR code digital ou en version imprimée. Il sera obligatoire pour éviter la quarantaine lors d’un voyage en zone rouge dans l’UE et dans quatre pays membres de l’espace Schengen : Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse. Les Européens se sont mis d’accord pour que ce laissez-passer soit délivré sous trois conditions : montrer un test PCR négatif de moins de 72h ou une preuve de vaccination complète ou encore une attestation d’infection (et de guérison) récente au coronavirus.
Les Etats membres peuvent proposer leur propre application en ligne, pour générer le pass. Mais l’Union européenne propose sa propre version, une « app » utilisable dans l’ensemble des pays concernés, uniquement pour passer les frontières. Celle-ci est accessible via les autorités nationales de santé. En France, elle est téléchargeable sur le site amelie.fr
Un texte précise aussi les droits des ressortissants de pays tiers qui résident ou séjournent légalement dans un État membre de l’UE. Ceux-ci peuvent avoir accès au système de l’Union.
L’Union européenne est par ailleurs en discussion avec un certain nombre de pays tiers, dont le Royaume-Uni et les Etats-Unis, pour une reconnaissance mutuelle et une inter-opérabilité des documents sanitaires de leurs ressortissants.
Toutefois, chaque Etat reste libre d’utiliser le système pour réguler d’autres accès. Ainsi l’accès aux grands rassemblements, aux restaurants, cinémas, salles de sport, peut être conditionné ou non à l’obtention d’un certificat. La Commission européenne aurait préféré que les règles soient les mêmes dans toute l’Union et dans les pays de l’espace Schengen. Mais les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 ont poussé pour garder le pouvoir de décision à l’intérieur de leurs frontières. Ainsi, un Européen présentant un test PCR valide pourra avoir des accès (et donc des droits) différents selon l’Etat membre où il voyage. En Suisse par exemple, les soirées en discothèques — encore interdites dans de nombreux pays — sont possibles sous présentation d’un certificat Covid. La plateforme ReopenEU recense les règles applicables avec ou sans certificat, chez nos différents voisins.
Autre difficulté de convergence entre les Etats : le coût du test PCR. Il est gratuit en France mais peut être facturé plusieurs dizaines d’euros (parfois près de 200 euros !) dans d’autres pays de l’Union. Là encore, Commission et Parlement européen ont regretté que les dirigeants n’aient pas pu se mettre d’accord pour imposer la gratuité et traiter de manière égale l’ensemble des citoyens européens.
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