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LA PAC, qu’est-ce-que c’est ?
Dès les débuts de l’Union européenne, sur un continent dévasté par la guerre, l’un des soucis majeurs a été d’assurer une production alimentaire suffisante. C’est pourquoi, la Politique Agricole Commune (PAC) voit le jour en 1962. Ses objectifs : permettre à tous les européens de mieux se nourrir, relancer l’agriculture sur le continent, assurer des revenus satisfaisants aux producteurs, tout en gardant des prix convenables pour les consommateurs. Et puis au fur et à mesure des années, elle a évolué et soutenu une production accrue, pour ensuite se tourner vers le développement des zones rurales.
Aujourd’hui, ce sont au total, 52 milliards d’euros qui sont distribués chaque année aux Etats membres dans le cadre de cette politique européenne — soit 36 % du budget total de l’UE pour la période 2014-2020. La France est le pays membre, qui contribue le plus au budget de la PAC, mais aussi qui reçoit le plus d’argent, exactement 9 milliards d’euros par an.
La PAC au coeur de l’actualité européenne
En 2020, le budget de la PAC, une tranche majeure du budget européen, arrive à échéance.
Les montants correspondant à la période 2021-2027 ne sont pas encore connus car
les négociations entre les institutions patinent. La sortie du Royaume-Uni de l’UE,
alors qu’il était un grand contributeur de la PAC, a rebattu les cartes. L’enveloppe pour les sept ans à venir risque ainsi d’être amputée de près de 75 milliards d’euros. Les chiffres avancés par les différentes institutions lors des négociations suggèrent tous une baisse du budget agricole (jusqu’ici fixé à 410 milliards d’euros). Elles vont même plus loin que la seule baisse liée au Brexit ! Un coup de rabot soutenu par quatre pays : le Danemark, l’Autriche, les Pays-Bas et la Suède. La France, elle, y est nettement opposé .
Alors que les Vingt-sept n’ont toujours pas trouvé d’accord, la Commission a décidé de présenter une nouvelle proposition de budget afin de tenir compte des effets économiques de la pandémie du coronavirus.
L’environnement et la santé
Nouvelle donne, bien que les Européens se soucient de plus en plus de manger sain. Et pour preuve, les ventes de bio sont en augmentation constante. Pourtant, les cultures et les élevages européens peinent à se mettre au vert et le bio ne représentait en 2016 que 7 % de toute l’alimentation produite dans l’UE.
Afin de favoriser le respect de l’environnement et du bien-être animal, la PAC intègre depuis 2003 le principe de conditionnalité : pour bénéficier des aides de la PAC, les agriculteurs doivent remplir certains critères favorables à la qualité de l’air, de l’eau et de la biodiversité. A cela, s’est ajouté un nouvel instrument : le paiement vert, conditionné à des critères bénéfiques pour l’environnement, comme le respect des terres. De leurs côtés, les producteurs souhaitant se mettre au bio peuvent bénéficier de l’aide à la conversion, prévue dans le cadre du Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural, et qui peut varier de 35 jusqu’à 900 euros par hectare. Le montant de ce financement est propre à chaque pays, qui est chargé de distribuer les fonds.
Immersion citoyenne sur l’Europe et l’Union européenne
Chaque sujet lancé par les participants en réponse à cette question et diffusé dans les vidéos de la série L’Europe c’est pas sorcier a fait l’objet d’un dossier qu’on vous livre ici. Vraiment intéressant !
Et vous, à Romain… vous auriez répondu quoi ?
L’Europe c’est pas sorcier est une opération transmedia, participative et intergénérationnelle sur l’Europe dédiée aux enfants, aux adolescents et jeunes adultes, aux parents et grands parents.
En mettant les internautes en immersion sur les sujets européens qui les intéressent, ce site est un des éléments de l’opération L’Europe c’est pas sorcier qui se décline aussi en une exposition, un mémento et des événements en régions.
C’est L’Union européenne expliquée à tous. Son histoire, les gens qui y vivent et qui la font, les traités, les institutions et leurs rôles, les chefs d’Etat et les commissaires, les ministres et les députés, les sujets de tous les jours et l’Europe de demain.
L’opération est produite à l’initiative de et par Graine d’Europe qui associe sa démarche de sensibilisation à l’Europe à la philosophie de l’émission « C’est pas sorcier » pour créer le concept « L’Europe c’est pas sorcier », en partenariat avec France Télévisions.