L’actu du 30 avril 2019 /
A l’approche des élections européennes, les frustrations suscitées par l’absence de
progrès sur les négociations du Brexit s’accumulent.
L’impasse des pourparlers
Alors que le Royaume-Uni a obtenu une prolongation du délai de sortie de l’Union,
inquiétude et incertitude n’ont jamais été aussi grandes.
Le gouvernement tente toujours de parvenir à un accord avec l’opposition avant les
élections européennes, mais cet objectif semble difficilement tenable. Les pourparlers
entre les conservateurs du gouvernement et les travaillistes de Jeremy Corbyn s’éternisent.
Divisions en série
Le propre camp de la Premier Ministre Theresa May est divisé. Une pétition a tout
récemment été signée pour dénoncer sa gestion du Brexit et demander un vote — non
décisif — sur la politique menée. Si Mme May n’aura pas à démissionner en cas de vote
négatif, il lui sera cependant plus difficile de respecter sa promesse de demeurer première
ministre jusqu’à ce que le Brexit soit effectif.
L’opposition aussi se divise. Les pro- et les anti-Brexit cohabitent au sein du parti
travailliste. La position du leader Corbyn elle-même manque de clarté sur le sujet, ce qui
ne facilite pas les discussions avec le gouvernement. La majorité des travaillistes souhaite
une union douanière avec l’UE et un divorce plus doux que celui que la Première Ministre
avait en tête. Si un accord était trouvé en ce sens avec Mme May, ce ne serait pourtant
pas suffisant pour gagner tous les votes travaillistes dont Theresa May a besoin. En effet,
certains à gauche réclament également un autre référendum sur l’accord qui sera trouvé.
Ces blocages internes exaspèrent les dirigeants de l’Union européenne, qui ont exhorté le
Royaume-Uni à faire bon usage du temps supplémentaire lorsqu’ils ont accepté le report
du Brexit.
Les élections se profilent
Il sera difficile pour la Première Ministre de faire adopter à temps l’accord sur le Brexit par
son Parlement pour éviter de participer aux élections européennes. Son propre parti sera
probablement le plus grand perdant de ce scrutin. Au contraire, l’élection devrait garantir
plusieurs sièges au nouveau Brexit Party de Nigel Farage, foncièrement euro-septique.
L’ensemble des partis politiques britanniques se préparent à cette élection sans
précédent. Les listes de candidats sont adoptées, sans vraiment savoir pour combien de
temps les élus pourront siéger au Parlement européen, ni d’ailleurs s’ils y siégeront un
jour…
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