Dans « Et bim ! », Léa pense d’emblée à partager la même carte de transport que les lettons, les espagnols…
Mutualiser les réseaux de transports en commun entre les villes de l’Union européenne. Cette idée n’a jamais fait débat au sein de l’UE, tant la politique européenne des transports s’est mise tardivement en place, seulement à partir des années 1990. De grandes orientations ont néanmoins été tracées en 2011. Adoptée par la Commission, la stratégie « Transport 2050 » engage l’Union à supprimer les véhicules à carburant traditionnel afin de réduire de 60 % les émissions liées aux transports dans les villes d’ici le milieu du siècle.
Certaines initiatives privées existent, mais elles ne concernent pas les transports urbains. C’est le cas du Pass InterRail, expérimenté sous plusieurs formes depuis les années 1970 par l’Union internationale des chemins de fer (UIC). Ce Pass permet aujourd’hui aux résidents européens de voyager en train dans plus de trente pays avec un seul billet, grâce à la coopération des différentes compagnies ferroviaires.
Vers la suppression des cartes de transports
Au sein des villes, le réseau de transport en commun est géré par les communes ou leur agglomération. A défaut de mutualiser les titres de transports urbains, de plus en plus d’entre elles réfléchissent à supprimer tout bonnement les cartes de bus pour instaurer la gratuité complète dans les transports en commun. La ville de Dunkerque, dans les Hauts-de-France, a rendu ses bus gratuits pour tous les voyageurs depuis le 1er septembre 2018. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a un temps envisagé cette possibilité pour la capitale française. Des dispositifs de gratuité s’appliquent déjà aux personnes en situation de grande précarité dans la plupart des villes.
Certains Etats membres de l’UE sont également à la manœuvre. En pointe, l’Estonie a mis en place la gratuité dans tous les bus du pays depuis le 1er juillet 2018. Sous pression de la Commission européenne, qui lui intime de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement allemand avait également évoqué l’idée de franchir le pas dans cinq villes test, dont Bonn et Essen, mais toujours pas de suites en 2020. Quant au Luxembourg, il est devenu en 2020, le premier pays au monde à instaurer la gratuité dans tous ses transports publics (trains, trams et bus compris).
Immersion citoyenne sur l’Europe et l’Union européenne
Chaque sujet lancé par les participants en réponse à cette question et diffusé dans les vidéos de la série L’Europe c’est pas sorcier a fait l’objet d’un dossier qu’on vous livre ici. Vraiment intéressant !
Et vous, à Romain… vous auriez répondu quoi ?
L’Europe c’est pas sorcier est une opération transmedia, participative et intergénérationnelle sur l’Europe dédiée aux enfants, aux adolescents et jeunes adultes, aux parents et grands parents.
En mettant les internautes en immersion sur les sujets européens qui les intéressent, ce site est un des éléments de l’opération L’Europe c’est pas sorcier qui se décline aussi en une exposition, un mémento et des événements en régions.
C’est L’Union européenne expliquée à tous. Son histoire, les gens qui y vivent et qui la font, les traités, les institutions et leurs rôles, les chefs d’Etat et les commissaires, les ministres et les députés, les sujets de tous les jours et l’Europe de demain.
L’opération est produite à l’initiative de et par Graine d’Europe qui associe sa démarche de sensibilisation à l’Europe à la philosophie de l’émission « C’est pas sorcier » pour créer le concept « L’Europe c’est pas sorcier », en partenariat avec France Télévisions.